Les liaisons régionales

L’heure est à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans tous les domaines y compris, bien sûr, les déplacements. La part du transport (personnes et marchandises) dans la consommation énergétique de notre territoire est de 22 %. Diminuer l’usage du véhicule individuel dans les déplacements quotidiens (essentiellement trajet domicile – travail) permettrait de faire baisser de façon sensible ce taux. Or, il n’est d’autres solutions que les transports collectifs. Faciliter le co-voiturage est une solution utile, mais partielle. Pour les liaisons avec la Suisse, on peut déjà chercher à prolonger jusqu’à Pontarlier les lignes d’autocars existantes, telles que Yverdon – Vallorbe, Sainte-Croix – Les Fourgs. La ligne Pontarlier – Fleurier pourrait aller jusqu’à Couvet. Le réseau ferroviaire TER suisse pourrait être prolongé jusqu’à Pontarlier. L’usage de ces lignes devra être encouragé par un cadencement plus proche des besoins des frontaliers. C’est ici la compétence de la Région qui est en jeu. Or, il ne semble pas que ces lignes soient au programme du SRADDET (Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité entre les Territoires) actuellement en cours d’enquête publique. (1)

N’oublions pas les déplacements entre Pontarlier et les villes comme Frasne, Levier et Nods. Il y a là à créer des lignes de bus cadencées de façon significative. On le voit bien, et cela est valable aussi pour les lignes ferroviaires, le maître – mot est : cadencement. La ligne, très fréquentée, entre Pontarlier et Besançon, en est un exemple avec sept navettes quotidiennes  en semaine. Vers la Suisse, il est possible que quelques aménagements routiers prendraient alors « sens » en fluidifiant le transport collectif. Ce sont là des propositions que l’on retrouve dans des projets tels que le Plan Climat Énergie du Territoire, le Projet d’aménagement et de Développement Durable du Plan Local d’Urbanisme, la Conférence TransJurassienne, etc. Ce ne sont donc probablement pas des « utopies » mais de véritables objectifs à promouvoir avec vigueur auprès des autorités compétentes.

(1) Plusieurs orientations et objectifs du SRADDET traitent de la question des mobilités. Pour aider le lecteur à y voir de plus près, et pour lui éviter une navigation hasardeuse depuis le site de Région Bourgogne – Franche-Comté, voici le lien permettant l’accès à l’intégralité du dossier d’enquête publique : https://www.registre-dematerialise.fr/1798/documents
À consulter notamment les objectifs 10, 14, 20, 21 et 32.

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Se déplacer à Pontarlier, et dans sa région

Les très mauvaises conditions de déplacement à Pontarlier et sa proche région peuvent-elles s’améliorer en continuant de favoriser la circulation automobile individuelle ou en opérant un « basculement progressif vers des modes vertueux (non carbonés et/ou plus partagés) de déplacements » ? (1). Les mobilités, locales et régionales, sont fortement contraintes, d’une part, par la politique nationale de suppression de liaisons ferroviaires dans la partie centrale du Massif du Jura, c’est-à-dire « chez nous », au profit des passages au nord par Bâle et au sud par Genève, et, d’autre part, par la politique du « tout pour l’auto » revendiquée depuis 20 ans par le pouvoir local. Or, la position frontalière de Pontarlier nécessitant, pour les travailleurs frontaliers, des allers-retours quotidiens, l’hypertrophie des zones commerciales à la périphérie de la ville, le coût prohibitif du logement (2) contraignant des personnes travaillant à Pontarlier à se loger loin de la ville, conduisent à une multiplication des motifs de déplacements, pour l’instant difficilement envisageables autrement qu’en voiture individuelle.

Les enjeux liés aux capacités de déplacements dépassent de beaucoup les seuls problèmes de circulation. Comme l’indique le diagnostic préalable à l’élaboration du PLUIH (3), ils sont de plusieurs ordres :
– « Enjeu économique : limiter la vulnérabilité des ménages (notamment liée au budget déplacements) ;
– Enjeu environnemental : préserver le climat, maitriser les dépenses énergétiques, réduire la pollution et le bruit, améliorer la qualité de vie ;
– Enjeu social : assurer l’accès à l’emploi, aux services et aux équipements pour tous ;
– Enjeu sanitaire : réduire les impacts des modes motorisés sur la santé des habitants (qualité de l’air, accidentologie. »

On le voit, ce ne sont pas quelques « rustines », aménagement de rond-point, modifications routières sur quelques hectomètres, etc., qui peuvent être des réponses sérieuses face à ces enjeux. Il y a lieu de procéder à une refonte complète des schémas, plans, et autres documents, censés réguler les mobilités, en adoptant pour principes de base la réduction des motifs de déplacements et la réduction de ceux qui s’effectuent en véhicule individuel. On sait que la multiplicité des lieux de décisions et des acteurs dans ce domaine ne rend pas l’action d’une commune, et d’une intercommunalité, facile. En effet, les responsabilités en matière de mobilité ont été réparties selon les différents niveaux des collectivités territoriales, notamment régionaux et (inter-)communaux. À quoi s’ajoute la multiplicité des opérateurs. Dans ces limites la commune de Pontarlier a un rôle éminent à jouer à son propre niveau, et devra, au niveau régional, faire entendre la voix du Pays du Haut-Doubs dans sa spécificité. Dans les deux cas il faudra une volonté résolue et tenace pour améliorer sensiblement la qualité de la vie des habitants de notre territoire.

Notes :
(1) Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, Projet d’Aménagement et de Développement Durable, document de travail version 3, mai 2019, page 34
(2) Voir notre dossier sous l’onglet « Se loger »
(3) Diagnostic préalable à l’élaboration du PLUIH de la Communauté de communes du Grand Pontarlier, partie 4, Polarités et déplacements, page 11

Dans ce dossier nous examinerons successivement les liaisons régionales et urbaines.
1 – Liaisons régionales
2 – Liaisons urbaines
3 – Annexe : la règlementation des transports collectifs urbains

Calendrier des réunions


Rencontres avec le monde associatif

  • 25 février : Associations sportives, 19 h.30, salle Victor Schoelcher
  • 26 février : Associations culturelles et de loisirs, 19 h30, salle Pierre de Coubertin
  • 3 mars : associations humanitaires, caritatives et à caractère social, 19 h 30 salle Victor Schoelcher

Vendredi 28 février, à partir de 19 h., salle Toussaint Louverture
RÉUNION DÉBAT
Soirée festive et sérieuse
présentation de la liste et du programme
débats, intermèdes musicaux, buvette, petite restauration, espace pour les enfants.


Réunions publiques de quartier

  • 27 février : quartiers Saint-Étienne, Toulombief, 20 h., salle Pierre de Coubertin
  • 2 mars : quartier Pareuses, 20 h. Maison pour tous des Pareuses
  • 5 mars : quartier Bois de Doubs, 20h. salle polyvalente de l’école Péguy
  • 6 mars : quartiers centre-ville, Chapelle, Charpillot, 20 h. Salle Morand
  • 9 mars : quartier Saint-Pierre, rue de Salins, Écoussons, rue de Besançon, 20 h. salle polyvalente de l’école Vauthier.
  • 10 mars : quartier Longs-Traits, Longennes, Pontarlier-Village, 20 h. salle polyvalente de l’école Joliot-Curie
  • 11 mars : quartier Castors, Berlioz, rue de Morteau, 20 h. salle polyvalente de l’école Pergaud
  • 12 mars : quartier Lavaux, Crêt, 20 h. salle polyvalente de l’école Cordier.